jr
2013-10-16 08:00:01 UTC
[depuis quelques temps, quelques agités du bocal s'amusent à inonder les
forums d'inepties et de documents publicitaires religieux à chaque publication
de cette FAQ. Le mieux est d'envoyer une protestation aux abuses et aux FAI]
L'avortement décidé par la femme, France
========================================
Avant Propos
============
Petite FAQ compilée par mes soins, sous ma seule autorité qui est mince.
Il n'y a pas eu de débat consensuel sur la question sur aucun groupe
pour construire cette FAQ, ce qui serait impossible même pour parler de faits.
Je ne veux pas faire un catalogue de liens, j'assume mes
interprétations et je suis prêt à corriger toute erreur factuelle.
Ce document a une raison d'être qui est hors de son sujet. Mon adresse
est valide pour toute précision là-dessus. Le suivi est à poster.
Les chiffres viennent de sites "officiels" -- gouv.fr -- ou bien du
planning familial qui fut d'initiative privée mais est aujourd'hui
géré et/ou financé par les pouvoirs publics dans la plupart des
régions. Quand c'est moi qui les intuite, je le signale.
Je fais exprès de distinguer IVG -- acte déclaré -- et avortement
volontaire.
Les commentaires et noms d'oiseaux sont de moi, commençons tout de suite:
À usage d'édification des chtarbés du FN et autres villiéristes de fsp,
des fadas fondus de fsr, des provocateurs sévissant sur fsf et bien entendu
des empsychotés qui prescrivent le malheur des autres.
Une dédicace spéciale aux mous du cervelet qui font la promotion de vidéos
plus ou moins trafiquées qui leur servent de support de hum-raisonnement.
Propos
======
Plan:
Les stats
La loi
Les fantasmes
La pratique
********************************************************************
LES STATS
@ Combien ?
- Nombre total en France: entre 210000 et 220000 IVG par an.
- Avortements illégaux : estimations évidemment impossibles, les
chiffres donnés ici et là sont de quelques dizaines de milliers
(estimations sans doute basées sur les arrivées en urgence suite à
complications, et combinées avec les fantasmes des uns et des autres)..
- Nombre de comprimés de Norlevo vendus: 1 million par an.
(
Le Norlevo est-il abortif? Pour l'essentiel de son action, non.
Cela bloque l'ovulation. Une fois l'ovule fécondé, le Norlevo est
réputé -par la plupart des sites grand public et par les autorités
anti-IVG- empêcher la nidation donc être abortif mais des études
récentes (2006) tendent à montrer qu'il n'y a pas de modification
de l'endomètre. Le lecteur anglophone pourra consulter cette synthèse:
http://ec.princeton.edu/references/Mechanism_of_action_Contraception2006.pdf)
)
- Nombre de stérilets en place : autour de 1 million aussi.
(
Le stérilet est-il abortif? Il est toxique pour les gamètes, principalement
les spermatos donc avant conception mais aussi pour les ovocytes, et pour
les oeufs fécondés donc après et il empêche a nidation.
Dans la mesure où il est utilisé avec efficacité en contraception d'urgence
jusqu'à 5 jours après le rapport, on peut penser que c'est par son action
abortive. Un honorable contribueur de fbm a bien voulu trouver, et traduire
l'abstract de :
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=14430120
"Bien que les effets pré-fécondation soient prééminents pour les DIU en
cuivre, des mécanismes d'action à la fois pré-fécondation et
post-fécondation contribuent significativement à l'efficacité de tous les
types de DIU"
)
- Combien ça fait d'avortements ? Personne ne sait exactement.
@ Est-ce que le nombre d'IVG augmente ?
Hausse moyenne annuelle des IVG de 1,8% par an depuis 1995. En parallèle
hausse importante du nombre de comprimés de Norlevo vendus (ou donnés
gratuitement dans les établissements scolaires). Hausse du nombre de
stérilets posés.
@ Combien cela fait-il en proportion ?
- Chaque année 1,5% des femmes fécondes subissent une IVG.
- Il y a environ une IVG pour 3,5 naissances.
- Au bilan, environ une femme sur deux aura subi une IVG dans sa vie
féconde. C'est à peu près aussi fréquent dans une vie que le divorce ou
la séparation de couple installé.
@ Est-ce différent ailleurs ?
Les chiffres officiels d'IVG varient du simple au triple en Europe,
la France est dans le tiers supérieur.
Les différences entre les chiffres sont généralement commentés ainsi:
- En France la déclaration IVG par le toubib est obligatoire, y compris
pour les IVG médicamenteuses; et là où l'IVG est difficile les avortements
non déclarés sont plus nombreux.
- Des différences importantes entre les pays viennent des IVGs
sur adolescentes, c'est à dire dépendant de la mise en place de la
première contraception et de l'information à l'école.
- Les populations immigrées ont des moyens de contraception plus
rustiques. À noter qu'en France l'IVG est accompagnée d'une information
sur la contraception, ceci expliquant peut-être en partie le faible
nombre de deuxième IVG.
- Il y a d'importantes différences d'efficacité entre les moyens
contraceptifs, il y aura au bilan plus d'accidents donc d'IVG dans un
pays qui pratique la méthode Ogino que dans un pays qui promeut
l'implantation de contraceptifs sous-cutanés. Or il n'y a que les
religieux pour penser que la diminution du nombre d'IVG est un but *en
soi*: on peut trouver tout aussi désirable de ne pas pousser à la mise
sous hormones de la moitié de la population, et faire la promotion de
moyens contraceptifs un peu moins efficaces et entraînant donc un peu
plus d'accidents donc d'IVGs.
@ L'augmentation du délai légal augmente-t-il le nombre d'IVGs ?
Non.
@ Quel âge ?
75% des IVG sont entre 18 et 35 ans.
@ Où ?
À peu près partout pareil sauf en PACA/Languedoc, morceaux de l'Île de
France (facteur ~2), Corse et DOM/TOM (facteur ~3).
*******************************************************************
LA LOI
@ Quand et comment peut-on avorter ?
- La loi interdit de pratiquer une IVG sur une femme après 12 semaines,
sauf risques de pathologies graves de l'enfant s'il naissait et danger
pour la femme.
- L'autorisation parentale n'est pas obligatoire pour les mineurs, un
système permet à n'importe quel adulte d'accompagner.
- Un délai de réflexion minimum de 2 jours -- 8 jours s'il n'y a pas le
feu, il y a souvent le feu -- est demandé après la première visite (ce
qui, compte tenu des différents délais -- certitude de la grossesse,
rendez-vous, pénuries de disponibilités -- , fait qu'il ne faut pas perdre
de temps).
- La femme elle-même n'est pas pénalisée quelle que soit la situation
(la loi ne concerne que les tiers) même si elle est première ou seule
décideuse. En particulier, elle peut aller le faire faire à l'étranger,
ou le faire seule et cela sans aucune limite de date; et même en faire
la publicité sans rien risquer. Toutes choses qu'elle ne pourrait évidemment
pas faire pour un délit ou un crime.
- Pour la même raison, la mort accidentelle ou provoquée du foetus hors IVG
par la faute d'un tiers n'est pas pénalisée autrement que par les dommages
de toutes sortes faits *à la femme* ou anecdotiquement au géniteur (au pénal,
dans le registre des coups et blessures, au civil au titre du praetium
doloris pour l'essentiel). Jusqu'à 9 mois.
Une proposition de loi a essayé d'introduire en douce la notion de
"droit de l'enfant à naître". Recalée avec fracas.
http://www.assemblee-nationale.fr/11//propositions/pion3572.asp
@ Ailleurs en Europe ?
Les détails varient mais presque tous les pays fournissent l'IVG sur
demande ou sur critères sociaux (ce qui revient en général au même) sauf
Chypre, l'Espagne, l'Irlande. Malte, la Pologne et le Portugal ; dans
des délais variables mais qui tournent souvent autour de 12 semaines, et
pour un coût de zéro à quelques centaines d'euros. Voir tableau sur :
http://www.planning-familial.org/themes/theme03-avortement/fiche05Precision03.php
@ Les médecins et autres personnels de santé peuvent-ils refuser ?
Oui, mais dans ce cas ils doivent rediriger la femme vers un collègue
qui accepte. À noter qu'il ne s'agit que du personnel qui intervient in
vivo, cela ne concerne pas les autres intervenants (administratifs,
pharmaciens, ambulanciers). À noter aussi que l'objection de conscience
ne concerne que l'IVG: un pharmacien est tenu d'avoir du Norlevo en
stock.
Récemment le pape a demandé aux pharmaciens de refuser de fournir
contraceptifs, RU486 et Norlevo.
@ Est-il vrai que l'embryon peut hériter et est ainsi reconnu par la
loi ?
Non. La loi déclare "garantir le respect de l'être humain
dès le commencement de sa vie" ce qui ne veut pas dire que l'embryon
est une personne (la loi garantit aussi quelque décence dans le
traitement des animaux y compris de boucherie).
Seule une personne peut hériter et, si la chose lui est favorable,
on peut considérer que la date de sa conception crée son droit *si elle
existe* évidemment.
Ainsi, si Crésus meurt avec un testament pour un supposé futur enfant
actuellement en gestation, puis si l'enfant meurt une heure après la
naissance (délai généralement suffisant pour qu'il soit considéré comme
né viable), la mère hérite de Crésus via l'enfant dont le droit à hériter
est compté depuis sa conception. Mais si la femme fait une fausse couche
à 8 mois et 29 jours, même si le foetus était vivant une heure avant,
elle n'hérite de rien car le foetus n'a hérité de rien lui-même.
Depuis peu,la cour de Cassation a émis une jurisprudence qui tendrait à
autoriser l'inscription des foetus avortés comme "enfant sans vie" à
l'état-civil. Le chose est possible depuis longtemps, mais jusqu'ici la
jurisprudence demandait que l'âge du foetus soit compatible avec
l'âge de viabilité. C'est cet âge limite qui a été supprimé.
********************************************************************
LES FANTASMES
@ L'embryon est-il un individu dès la conception ?
Non. La gémellité peut se produire jusqu'à une ou deux semaines après la
conception. Inversement deux embryons peuvent à l'occasion fusionner
avec des résultats en général malheureux -- pas forcément par exemple s'il
s'agit de deux embryons jumeaux --, mais qui feront un seul individu sans
qu'on puisse déterminer quel embryon a disparu. Un ovule fécondé est
potentiellement zéro (cas le plus fréquent) un, deux, plus, ou un-demi
voire un tiers d'individu.
@ L'embryon est-il un être humain?
Cette expression dans ce contexte est une arnaque.
Le premier élément de l'arnaque est le jeu de mot sur "être". Si cela existe,
cela est, on pourrait donc substantiver et parler d'être. Et lui coller
l'adjectif humain comme on le fait pour les ongles ou n'importe quelle
chose produite par l'homme.
Le deuxième élément de l'arnaque de cette expression est basé sur le fait
qu'en français, le sens de "être humain" n'est pas la simple décoration de
l'infinitif substantivé par un adjectif. Et c'est bien entendu sur le
double sens que jouent les fadas. "être humain" veut dire homme.
On ne parle pas d'être minéral, d'être simien ou d'être équin. L'embryon
est un embryon humain, pas un être humain. Il est sans être un être.
@ Les femmes candidates sont-elles des têtes de linottes ?
1/ Est-ce considéré comme une méthode de contraception par les avortées
qui seraient inconséquentes ?
Non : Il s'agit dans la vaste majorité de gérer un échec de leur
contraception. Autour de 20% des IVG ne sont pas des premières IVG, parmi
lesquelles moins de 5% ne sont pas des deuxièmes.
2/ Pourrait-on éviter absolument une grossesse non désirée en pratiquant
une contraception consciencieusement ?
Non. Les méthodes de contraception ont des taux d'échec qui vont de 0,5%
à 6% (il s'agit du pourcentage de femmes enceintes en un an alors
qu'elles pratiquent correctement leur contraception). Il y a presque
400000 grossesses non désirées par an en France, presque toutes sous
contraception (95%) et dont seulement 220000 donnent lieu à IVG.
@ Pourrait-on donner tous ces " futurs bébés " à adopter ?
Non.
- La totalité des demandes d'adoption *en attente* épongerait à peine un
ou deux mois du *flux* d'IVG. La disparité des chiffres est telle que
l'évocation de cette "possibilité" est du plus haut ridicule: autour de
5000 demandes d'adoption par an, et autour de 220000 IVG sans compter
stérilets et Norlevo. Il est évident que ceux qui parlent de donner
l'enfant à adopter ne comptent que sur une chose: la mère le gardera
et ensuite on la laissera tomber pour aller emmerder d'autres candidates.
- Il est clair que les enfants "surprise" remplacent des enfants qui
auraient été programmés, alors que les fondus font semblant de penser
que ces enfants seraient venus "en plus". Dans cette hypothèse
surréaliste, ceux qui évoquent cette "possibililité" oublient aussi
de chiffrer le tsunami que provoquerait l'augmentation de la tranche
d'âge de 780000 à 1 million, sans compter l'ambiance qui résulterait
du fait de forcer 220000 femmes par an à aller à terme d'une grossesse
non désirée et la société où une personne sur quatre serait à terme
adoptée (bonjour les consanguinités imprévues).
@ Que disent les religions ?
- Cathos/Orthodoxes/Quelques branches protestantes/Quelques branches
musulmanes, juives, bouddhistes: Non, jamais. Les cas dramatiques sont à
résoudre dans l'intimité des consciences (le médecin sortant ensanglanté
de la salle de travail "Il faut choisir, monsieur le baron: la mère ou
l'enfant" le baron "Voit-on si c'est un garçon ?").
- En sus, les catholiques refusent la contraception (bémol: ils acceptent
une sorte de contraception qui ne marche vraiment que si on ne baise pas,
ce qui finit par arriver tant les contraintes sont ridicules -ceci est mon
interprétation).
Au mois de mars 2009, le Vatican a approuvé, suite à IVG, l'excommunication
de la mère d'une fillette de 9 ans, enceinte de jumeaux à la suite de
viols de son beau-père. L'équipe médicale a aussi été excommuniée.
Le beau-père était contre l'avortement, il n'a pas été excommunié.
Suite au tollé, la conférence des évêques locale a réduit la voilure,
mais pas le Vatican.
- Autres: En cas de viol, ou de risque pour la santé de la femme,
parfois en cas de malformation de l'embryon. À noter que ces religions
font ipso facto la différence entre le foetus et l'enfant: elles
n'accepteraient évidemment pas qu'on tue un enfant résultat d'un viol.
@ Tout cela est-il bien raisonnable ? Remarquer l'amusant bourbier dans
lequel s'enfoncent les anti-IVG: à trop faire de battage autour des cas
de dégâts psychologiques, ils ne font que montrer qu'à l'évidence pour eux
l'IVG n'est pas un crime. Jamais ils ne diraient qu'il ne faut pas tuer
son voisin à cause des séquelles psychologiques. De même, à trop crier
au crime ils ne font guère que montrer qu'ils n'en croient pas un mot
sauf à montrer que leur action concrète quand ils sont convaincus qu'on
commet un crime, c'est prier ou faire de la pub.
@ L'IVG est-elle imposée par les méchants pères qui ne veulent pas
assumer ? Faut pas trop oublier que l'immense majorité des IVG sont décidées
par des personnes *majeures*, après RV personnel chez un toubib et délai
de réflexion obligatoire. L'avis du supposé géniteur est, pour le moins,
un avis important et les géniteurs sont des humains comme les autres avec
le droit de vouloir ou pas des enfants et les femmes ont le droit de prendre
conseil où bon leur semble à elles. C'est un peu grotesque d'infantiliser
les femmes au point de leur dénier toute volonté propre à ce moment là,
sachant que la loi leur donne la possibilité de faire casquer le géniteur
et que son avis n'est que consultatif.
D'autre part, il arrive évidemment la situation inverse: le géniteur veut
garder (disons: veut que la femme garde) et la femme ne veut pas. Dans
ces cas là, bizarrement, les anti-IVG ne voient pas de souci à la pression
extérieure.
********************************************************************
LA PRATIQUE
@ Quelle méthode ?
Pour ce qui est de l'IVG : à plus de 40%, méthode médicamenteuse (le
RU486 rebaptisé Myfégyne), à un stade plutôt précoce de la grossesse,
sans hospitalisation. Sinon, c'est une méthode dite "chirurgicale"
jusqu'à 12 semaines. À noter la longue et toujours d'actualité bataille
des milieux anti-IVG contre le RU486, qui a le tort à leurs yeux de
sortir l'IVG du contexte chirurgical plus ou moins traumatisant. Il est
important que la femme souffre et que ça saigne. Ce qui ne veut pas dire
que l'emploi du RU486 est toujours indolore et sans saignements.
Lors d'IMG (médicales) ou d'IVG tardives là où c'est autorisé, il arrive
que le foetus soit moins mort que prévu lors de son expulsion, et il meurt
dans les minutes qui suivent; ou alors l'opération ou quelque urgence
fait qu'on n'a pas le temps de s'en assurer.
Cela fait les gros titres de la presse anti-IVG qui fait croire sur la
base de quelques accidents que la règle des pro-choix consiste à tuer
des bébés à la sortie.
@ Est-ce dangereux ?
3 décès pour un million, soit 0,6 par an (juste avant la loi IVG alors
qu'elle était déjà pratiquée médicalement en douce ou à l'étranger,
c'était deux par mois, dans les années 60, un par jour: chiffres donnés
sans garantie). À noter que mener la grossesse à terme est trente fois
plus dangereux (9 décès pour 100000 accouchements) ce qui nullifie les
arguments dits de "sécurité". On trouve les mêmes genres de rapports
pour ce qui est des séquelles physiques. dans l'hypothèse où une femme
ferait sa contraception uniquement par IVGs (avec, disons, une par an)
on arriverait à peine en tout au niveau du risque *d'une* grossesse.
@ Et les séquelles psychologiques ?
Montées en mayonnaise par les associations anti-IVG, elles sont
absolument marginales (une femme sur deux a avorté dans sa vie, ça
ferait un paquet de séquelles dans les rues) et malheureusement quasi-
prescrites par certaine presse pour bas du bonnets et les psys qui vont
à la soupe. Et comme pour la mortalité, elles n'ont rien à voir avec les
désastres, psys ou autres, induits par une naissance non désirée se
traduisant par un enfant imprévu à élever pendant 18 ans.
Une étude mentionnée ici:
http://www.slate.fr/lien/33359/avorter-sante-mentale
"(...)basée sur les dossiers médicaux de 265.550 femmes danoises qui navaient
"pas dantécédent de problèmes mentaux avant de tomber enceintes,
"«détruit un peu plus lidée selon laquelle mettre fin à une grossesse
"peut déclencher des maladies mentales et montre que la dépression
"post partum est un facteur bien plus important», selon Associated Press.
"Les médecins ont trouvé que le risque dêtre prises en charge en
"psychiatrie chez les femmes étudiées ne change pas de manière significative
"après un avortement, tandis que ce risque augmente après un accouchement.
Voir: http://blog.jevaisbienmerci.net/
Persiste et signe,
jr
forums d'inepties et de documents publicitaires religieux à chaque publication
de cette FAQ. Le mieux est d'envoyer une protestation aux abuses et aux FAI]
L'avortement décidé par la femme, France
========================================
Avant Propos
============
Petite FAQ compilée par mes soins, sous ma seule autorité qui est mince.
Il n'y a pas eu de débat consensuel sur la question sur aucun groupe
pour construire cette FAQ, ce qui serait impossible même pour parler de faits.
Je ne veux pas faire un catalogue de liens, j'assume mes
interprétations et je suis prêt à corriger toute erreur factuelle.
Ce document a une raison d'être qui est hors de son sujet. Mon adresse
est valide pour toute précision là-dessus. Le suivi est à poster.
Les chiffres viennent de sites "officiels" -- gouv.fr -- ou bien du
planning familial qui fut d'initiative privée mais est aujourd'hui
géré et/ou financé par les pouvoirs publics dans la plupart des
régions. Quand c'est moi qui les intuite, je le signale.
Je fais exprès de distinguer IVG -- acte déclaré -- et avortement
volontaire.
Les commentaires et noms d'oiseaux sont de moi, commençons tout de suite:
À usage d'édification des chtarbés du FN et autres villiéristes de fsp,
des fadas fondus de fsr, des provocateurs sévissant sur fsf et bien entendu
des empsychotés qui prescrivent le malheur des autres.
Une dédicace spéciale aux mous du cervelet qui font la promotion de vidéos
plus ou moins trafiquées qui leur servent de support de hum-raisonnement.
Propos
======
Plan:
Les stats
La loi
Les fantasmes
La pratique
********************************************************************
LES STATS
@ Combien ?
- Nombre total en France: entre 210000 et 220000 IVG par an.
- Avortements illégaux : estimations évidemment impossibles, les
chiffres donnés ici et là sont de quelques dizaines de milliers
(estimations sans doute basées sur les arrivées en urgence suite à
complications, et combinées avec les fantasmes des uns et des autres)..
- Nombre de comprimés de Norlevo vendus: 1 million par an.
(
Le Norlevo est-il abortif? Pour l'essentiel de son action, non.
Cela bloque l'ovulation. Une fois l'ovule fécondé, le Norlevo est
réputé -par la plupart des sites grand public et par les autorités
anti-IVG- empêcher la nidation donc être abortif mais des études
récentes (2006) tendent à montrer qu'il n'y a pas de modification
de l'endomètre. Le lecteur anglophone pourra consulter cette synthèse:
http://ec.princeton.edu/references/Mechanism_of_action_Contraception2006.pdf)
)
- Nombre de stérilets en place : autour de 1 million aussi.
(
Le stérilet est-il abortif? Il est toxique pour les gamètes, principalement
les spermatos donc avant conception mais aussi pour les ovocytes, et pour
les oeufs fécondés donc après et il empêche a nidation.
Dans la mesure où il est utilisé avec efficacité en contraception d'urgence
jusqu'à 5 jours après le rapport, on peut penser que c'est par son action
abortive. Un honorable contribueur de fbm a bien voulu trouver, et traduire
l'abstract de :
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=14430120
"Bien que les effets pré-fécondation soient prééminents pour les DIU en
cuivre, des mécanismes d'action à la fois pré-fécondation et
post-fécondation contribuent significativement à l'efficacité de tous les
types de DIU"
)
- Combien ça fait d'avortements ? Personne ne sait exactement.
@ Est-ce que le nombre d'IVG augmente ?
Hausse moyenne annuelle des IVG de 1,8% par an depuis 1995. En parallèle
hausse importante du nombre de comprimés de Norlevo vendus (ou donnés
gratuitement dans les établissements scolaires). Hausse du nombre de
stérilets posés.
@ Combien cela fait-il en proportion ?
- Chaque année 1,5% des femmes fécondes subissent une IVG.
- Il y a environ une IVG pour 3,5 naissances.
- Au bilan, environ une femme sur deux aura subi une IVG dans sa vie
féconde. C'est à peu près aussi fréquent dans une vie que le divorce ou
la séparation de couple installé.
@ Est-ce différent ailleurs ?
Les chiffres officiels d'IVG varient du simple au triple en Europe,
la France est dans le tiers supérieur.
Les différences entre les chiffres sont généralement commentés ainsi:
- En France la déclaration IVG par le toubib est obligatoire, y compris
pour les IVG médicamenteuses; et là où l'IVG est difficile les avortements
non déclarés sont plus nombreux.
- Des différences importantes entre les pays viennent des IVGs
sur adolescentes, c'est à dire dépendant de la mise en place de la
première contraception et de l'information à l'école.
- Les populations immigrées ont des moyens de contraception plus
rustiques. À noter qu'en France l'IVG est accompagnée d'une information
sur la contraception, ceci expliquant peut-être en partie le faible
nombre de deuxième IVG.
- Il y a d'importantes différences d'efficacité entre les moyens
contraceptifs, il y aura au bilan plus d'accidents donc d'IVG dans un
pays qui pratique la méthode Ogino que dans un pays qui promeut
l'implantation de contraceptifs sous-cutanés. Or il n'y a que les
religieux pour penser que la diminution du nombre d'IVG est un but *en
soi*: on peut trouver tout aussi désirable de ne pas pousser à la mise
sous hormones de la moitié de la population, et faire la promotion de
moyens contraceptifs un peu moins efficaces et entraînant donc un peu
plus d'accidents donc d'IVGs.
@ L'augmentation du délai légal augmente-t-il le nombre d'IVGs ?
Non.
@ Quel âge ?
75% des IVG sont entre 18 et 35 ans.
@ Où ?
À peu près partout pareil sauf en PACA/Languedoc, morceaux de l'Île de
France (facteur ~2), Corse et DOM/TOM (facteur ~3).
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LA LOI
@ Quand et comment peut-on avorter ?
- La loi interdit de pratiquer une IVG sur une femme après 12 semaines,
sauf risques de pathologies graves de l'enfant s'il naissait et danger
pour la femme.
- L'autorisation parentale n'est pas obligatoire pour les mineurs, un
système permet à n'importe quel adulte d'accompagner.
- Un délai de réflexion minimum de 2 jours -- 8 jours s'il n'y a pas le
feu, il y a souvent le feu -- est demandé après la première visite (ce
qui, compte tenu des différents délais -- certitude de la grossesse,
rendez-vous, pénuries de disponibilités -- , fait qu'il ne faut pas perdre
de temps).
- La femme elle-même n'est pas pénalisée quelle que soit la situation
(la loi ne concerne que les tiers) même si elle est première ou seule
décideuse. En particulier, elle peut aller le faire faire à l'étranger,
ou le faire seule et cela sans aucune limite de date; et même en faire
la publicité sans rien risquer. Toutes choses qu'elle ne pourrait évidemment
pas faire pour un délit ou un crime.
- Pour la même raison, la mort accidentelle ou provoquée du foetus hors IVG
par la faute d'un tiers n'est pas pénalisée autrement que par les dommages
de toutes sortes faits *à la femme* ou anecdotiquement au géniteur (au pénal,
dans le registre des coups et blessures, au civil au titre du praetium
doloris pour l'essentiel). Jusqu'à 9 mois.
Une proposition de loi a essayé d'introduire en douce la notion de
"droit de l'enfant à naître". Recalée avec fracas.
http://www.assemblee-nationale.fr/11//propositions/pion3572.asp
@ Ailleurs en Europe ?
Les détails varient mais presque tous les pays fournissent l'IVG sur
demande ou sur critères sociaux (ce qui revient en général au même) sauf
Chypre, l'Espagne, l'Irlande. Malte, la Pologne et le Portugal ; dans
des délais variables mais qui tournent souvent autour de 12 semaines, et
pour un coût de zéro à quelques centaines d'euros. Voir tableau sur :
http://www.planning-familial.org/themes/theme03-avortement/fiche05Precision03.php
@ Les médecins et autres personnels de santé peuvent-ils refuser ?
Oui, mais dans ce cas ils doivent rediriger la femme vers un collègue
qui accepte. À noter qu'il ne s'agit que du personnel qui intervient in
vivo, cela ne concerne pas les autres intervenants (administratifs,
pharmaciens, ambulanciers). À noter aussi que l'objection de conscience
ne concerne que l'IVG: un pharmacien est tenu d'avoir du Norlevo en
stock.
Récemment le pape a demandé aux pharmaciens de refuser de fournir
contraceptifs, RU486 et Norlevo.
@ Est-il vrai que l'embryon peut hériter et est ainsi reconnu par la
loi ?
Non. La loi déclare "garantir le respect de l'être humain
dès le commencement de sa vie" ce qui ne veut pas dire que l'embryon
est une personne (la loi garantit aussi quelque décence dans le
traitement des animaux y compris de boucherie).
Seule une personne peut hériter et, si la chose lui est favorable,
on peut considérer que la date de sa conception crée son droit *si elle
existe* évidemment.
Ainsi, si Crésus meurt avec un testament pour un supposé futur enfant
actuellement en gestation, puis si l'enfant meurt une heure après la
naissance (délai généralement suffisant pour qu'il soit considéré comme
né viable), la mère hérite de Crésus via l'enfant dont le droit à hériter
est compté depuis sa conception. Mais si la femme fait une fausse couche
à 8 mois et 29 jours, même si le foetus était vivant une heure avant,
elle n'hérite de rien car le foetus n'a hérité de rien lui-même.
Depuis peu,la cour de Cassation a émis une jurisprudence qui tendrait à
autoriser l'inscription des foetus avortés comme "enfant sans vie" à
l'état-civil. Le chose est possible depuis longtemps, mais jusqu'ici la
jurisprudence demandait que l'âge du foetus soit compatible avec
l'âge de viabilité. C'est cet âge limite qui a été supprimé.
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LES FANTASMES
@ L'embryon est-il un individu dès la conception ?
Non. La gémellité peut se produire jusqu'à une ou deux semaines après la
conception. Inversement deux embryons peuvent à l'occasion fusionner
avec des résultats en général malheureux -- pas forcément par exemple s'il
s'agit de deux embryons jumeaux --, mais qui feront un seul individu sans
qu'on puisse déterminer quel embryon a disparu. Un ovule fécondé est
potentiellement zéro (cas le plus fréquent) un, deux, plus, ou un-demi
voire un tiers d'individu.
@ L'embryon est-il un être humain?
Cette expression dans ce contexte est une arnaque.
Le premier élément de l'arnaque est le jeu de mot sur "être". Si cela existe,
cela est, on pourrait donc substantiver et parler d'être. Et lui coller
l'adjectif humain comme on le fait pour les ongles ou n'importe quelle
chose produite par l'homme.
Le deuxième élément de l'arnaque de cette expression est basé sur le fait
qu'en français, le sens de "être humain" n'est pas la simple décoration de
l'infinitif substantivé par un adjectif. Et c'est bien entendu sur le
double sens que jouent les fadas. "être humain" veut dire homme.
On ne parle pas d'être minéral, d'être simien ou d'être équin. L'embryon
est un embryon humain, pas un être humain. Il est sans être un être.
@ Les femmes candidates sont-elles des têtes de linottes ?
1/ Est-ce considéré comme une méthode de contraception par les avortées
qui seraient inconséquentes ?
Non : Il s'agit dans la vaste majorité de gérer un échec de leur
contraception. Autour de 20% des IVG ne sont pas des premières IVG, parmi
lesquelles moins de 5% ne sont pas des deuxièmes.
2/ Pourrait-on éviter absolument une grossesse non désirée en pratiquant
une contraception consciencieusement ?
Non. Les méthodes de contraception ont des taux d'échec qui vont de 0,5%
à 6% (il s'agit du pourcentage de femmes enceintes en un an alors
qu'elles pratiquent correctement leur contraception). Il y a presque
400000 grossesses non désirées par an en France, presque toutes sous
contraception (95%) et dont seulement 220000 donnent lieu à IVG.
@ Pourrait-on donner tous ces " futurs bébés " à adopter ?
Non.
- La totalité des demandes d'adoption *en attente* épongerait à peine un
ou deux mois du *flux* d'IVG. La disparité des chiffres est telle que
l'évocation de cette "possibilité" est du plus haut ridicule: autour de
5000 demandes d'adoption par an, et autour de 220000 IVG sans compter
stérilets et Norlevo. Il est évident que ceux qui parlent de donner
l'enfant à adopter ne comptent que sur une chose: la mère le gardera
et ensuite on la laissera tomber pour aller emmerder d'autres candidates.
- Il est clair que les enfants "surprise" remplacent des enfants qui
auraient été programmés, alors que les fondus font semblant de penser
que ces enfants seraient venus "en plus". Dans cette hypothèse
surréaliste, ceux qui évoquent cette "possibililité" oublient aussi
de chiffrer le tsunami que provoquerait l'augmentation de la tranche
d'âge de 780000 à 1 million, sans compter l'ambiance qui résulterait
du fait de forcer 220000 femmes par an à aller à terme d'une grossesse
non désirée et la société où une personne sur quatre serait à terme
adoptée (bonjour les consanguinités imprévues).
@ Que disent les religions ?
- Cathos/Orthodoxes/Quelques branches protestantes/Quelques branches
musulmanes, juives, bouddhistes: Non, jamais. Les cas dramatiques sont à
résoudre dans l'intimité des consciences (le médecin sortant ensanglanté
de la salle de travail "Il faut choisir, monsieur le baron: la mère ou
l'enfant" le baron "Voit-on si c'est un garçon ?").
- En sus, les catholiques refusent la contraception (bémol: ils acceptent
une sorte de contraception qui ne marche vraiment que si on ne baise pas,
ce qui finit par arriver tant les contraintes sont ridicules -ceci est mon
interprétation).
Au mois de mars 2009, le Vatican a approuvé, suite à IVG, l'excommunication
de la mère d'une fillette de 9 ans, enceinte de jumeaux à la suite de
viols de son beau-père. L'équipe médicale a aussi été excommuniée.
Le beau-père était contre l'avortement, il n'a pas été excommunié.
Suite au tollé, la conférence des évêques locale a réduit la voilure,
mais pas le Vatican.
- Autres: En cas de viol, ou de risque pour la santé de la femme,
parfois en cas de malformation de l'embryon. À noter que ces religions
font ipso facto la différence entre le foetus et l'enfant: elles
n'accepteraient évidemment pas qu'on tue un enfant résultat d'un viol.
@ Tout cela est-il bien raisonnable ? Remarquer l'amusant bourbier dans
lequel s'enfoncent les anti-IVG: à trop faire de battage autour des cas
de dégâts psychologiques, ils ne font que montrer qu'à l'évidence pour eux
l'IVG n'est pas un crime. Jamais ils ne diraient qu'il ne faut pas tuer
son voisin à cause des séquelles psychologiques. De même, à trop crier
au crime ils ne font guère que montrer qu'ils n'en croient pas un mot
sauf à montrer que leur action concrète quand ils sont convaincus qu'on
commet un crime, c'est prier ou faire de la pub.
@ L'IVG est-elle imposée par les méchants pères qui ne veulent pas
assumer ? Faut pas trop oublier que l'immense majorité des IVG sont décidées
par des personnes *majeures*, après RV personnel chez un toubib et délai
de réflexion obligatoire. L'avis du supposé géniteur est, pour le moins,
un avis important et les géniteurs sont des humains comme les autres avec
le droit de vouloir ou pas des enfants et les femmes ont le droit de prendre
conseil où bon leur semble à elles. C'est un peu grotesque d'infantiliser
les femmes au point de leur dénier toute volonté propre à ce moment là,
sachant que la loi leur donne la possibilité de faire casquer le géniteur
et que son avis n'est que consultatif.
D'autre part, il arrive évidemment la situation inverse: le géniteur veut
garder (disons: veut que la femme garde) et la femme ne veut pas. Dans
ces cas là, bizarrement, les anti-IVG ne voient pas de souci à la pression
extérieure.
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LA PRATIQUE
@ Quelle méthode ?
Pour ce qui est de l'IVG : à plus de 40%, méthode médicamenteuse (le
RU486 rebaptisé Myfégyne), à un stade plutôt précoce de la grossesse,
sans hospitalisation. Sinon, c'est une méthode dite "chirurgicale"
jusqu'à 12 semaines. À noter la longue et toujours d'actualité bataille
des milieux anti-IVG contre le RU486, qui a le tort à leurs yeux de
sortir l'IVG du contexte chirurgical plus ou moins traumatisant. Il est
important que la femme souffre et que ça saigne. Ce qui ne veut pas dire
que l'emploi du RU486 est toujours indolore et sans saignements.
Lors d'IMG (médicales) ou d'IVG tardives là où c'est autorisé, il arrive
que le foetus soit moins mort que prévu lors de son expulsion, et il meurt
dans les minutes qui suivent; ou alors l'opération ou quelque urgence
fait qu'on n'a pas le temps de s'en assurer.
Cela fait les gros titres de la presse anti-IVG qui fait croire sur la
base de quelques accidents que la règle des pro-choix consiste à tuer
des bébés à la sortie.
@ Est-ce dangereux ?
3 décès pour un million, soit 0,6 par an (juste avant la loi IVG alors
qu'elle était déjà pratiquée médicalement en douce ou à l'étranger,
c'était deux par mois, dans les années 60, un par jour: chiffres donnés
sans garantie). À noter que mener la grossesse à terme est trente fois
plus dangereux (9 décès pour 100000 accouchements) ce qui nullifie les
arguments dits de "sécurité". On trouve les mêmes genres de rapports
pour ce qui est des séquelles physiques. dans l'hypothèse où une femme
ferait sa contraception uniquement par IVGs (avec, disons, une par an)
on arriverait à peine en tout au niveau du risque *d'une* grossesse.
@ Et les séquelles psychologiques ?
Montées en mayonnaise par les associations anti-IVG, elles sont
absolument marginales (une femme sur deux a avorté dans sa vie, ça
ferait un paquet de séquelles dans les rues) et malheureusement quasi-
prescrites par certaine presse pour bas du bonnets et les psys qui vont
à la soupe. Et comme pour la mortalité, elles n'ont rien à voir avec les
désastres, psys ou autres, induits par une naissance non désirée se
traduisant par un enfant imprévu à élever pendant 18 ans.
Une étude mentionnée ici:
http://www.slate.fr/lien/33359/avorter-sante-mentale
"(...)basée sur les dossiers médicaux de 265.550 femmes danoises qui navaient
"pas dantécédent de problèmes mentaux avant de tomber enceintes,
"«détruit un peu plus lidée selon laquelle mettre fin à une grossesse
"peut déclencher des maladies mentales et montre que la dépression
"post partum est un facteur bien plus important», selon Associated Press.
"Les médecins ont trouvé que le risque dêtre prises en charge en
"psychiatrie chez les femmes étudiées ne change pas de manière significative
"après un avortement, tandis que ce risque augmente après un accouchement.
Voir: http://blog.jevaisbienmerci.net/
Persiste et signe,
jr